Les réseaux sociaux, le digital et les conversations

Pensez-vous, vous aussi, qu’avoir des conversations et des échanges avec d’autres professionnels est un moyen de s’enrichir mutuellement ? Et le cas échéant, pourquoi pas déclencher du business ! Alors, si vous avez répondu oui, cet article peut vous intéresser. Puisque mon but, ici, est de mettre en valeur l’un des intérêts principaux de publier […]

Publié par Corinne Blanc Faugère

Le 03/09/2018
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Pensez-vous, vous aussi, qu’avoir des conversations et des échanges avec d’autres professionnels est un moyen de s’enrichir mutuellement ? Et le cas échéant, pourquoi pas déclencher du business !
Alors, si vous avez répondu oui, cet article peut vous intéresser.
Puisque mon but, ici, est de mettre en valeur l’un des intérêts principaux de publier et de diffuser des contenus de qualité sur les réseaux sociaux ou sur une newsletter à des professionnels qui s’y sont abonnés. C’est-à-dire, pour que cela engendre des discussions, des échanges de points de vue, des questionnements, des réponses, des échanges de questionnements ou encore créer des temps où chacun pourra apporter un avis potentiellement divergent ou convergent. Chacune et chacun avec son expertise, sa spécialisation et aussi ses sensibilités humaines va librement (enfin, en principe) pouvoir déposer son avis ou l’état de sa réflexion sur le sujet évoqué dans le contenu.

Apparemment, pas si simple de créer des conversations…

Selon un sondage publié dans la revue HBR (Harvard business review) ce mois de juillet dernier 2018, nous ne serions encore que 1%  d’internautes à publier des contenus et les diffuser sur les réseaux sociaux, 9% à discuter, échanger et réagir sur ces publications ou posts divers et 90% à lire ou consulter ces contenus sans aucune réaction visible…
Pourquoi ? Comment en sommes-nous là ? qu’est-ce qui freine dans les réactions spontanées ?
Parce que, je ne peux me résoudre à croire que seulement 9% des lecteurs d’articles sur internet ont un avis sur le sujet qu’ils lisent…. Cela est peu probable, nous sommes bien d’accord ?

Dans quelle catégorie vous vous situez ?

Pourquoi ce silence ?

J’amènerai ici mon humble analyse du sujet.  Mon analyse de coach en communication ? Mon analyse de psychosociologue ? Les deux sans aucun doute, mon capitaine. Je crois sincèrement que les réseaux sociaux ont cette force inhérente de catalyser et d’exacerber l’une de nos “peurs” ou “craintes” la plus profonde : celle du regard de l’autre. Je ne sais pas si vous le savez, mais actuellement demeure encore chez chaque être humain, encore de nos jours en 2019, deux peurs (ou craintes (le mot peut paraître plus doux)) fondamentales :

  • La peur du manque,
  • La peur du regard de l’autre (engendrant jugements potentiels ; des a priori ; …)

Et quand on ajoute à cela, la quantité assez incroyable de personnes qui n’osent pas dire ou pas demander en face à face, on peut aisément concevoir que ces réactions soient décuplées sur les réseaux digitaux (numériques). Donc, certains, tapis dans l’ombre, observent, apprendre et lisent incognito… Ils se servent, reçoivent et pour le coup, ne donnent rien. Ce ne serait pas très grave dans l’absolu, si nous ne tenions pas compte que ce sont nos réactions individuelles qui influent sur une relation, créent le lien… Ou pas. Si, à titre individuel, nous nous terrons dans notre coin, dans l’ombre… Nous risquons de rater de nombreuses opportunités de toutes sortes.

Et pourtant… Les marchés sont des conversations !

Et pourtant, cette communication relationnelle, alors qu’elle devrait se développer entre les individus d’ici et de là, pour créer des arborescences infinies d’un incomparable enrichissement, de façon virale et exponentielle, a du mal a décoller. Alors que nous ne le savons que trop aujourd’hui… “Les marchés sont des conversations”… ça part de là ! C’est en ayant des échanges, des discussions, des conversations avec d’autres personnes que tout peut arriver. De l’enrichissement mutuel, du business, des partenariats,..bref, qu’importe la forme qu’elle prendra, une évolution certaine en naîtra.
Alors, alors, de ce fait, comme une évidence incontournable, on est en droit de se poser cette question :

A quoi servent les réseaux sociaux ? 

Nombreuses sont les réponses potentielles que l’on peut apporter à cette question : à quoi servent les réseaux sociaux ? Pourquoi avoir fait ce choix de créer des profils sur différents réseaux sociaux (LinkedIn, Facebook,…) ou un seul ? A titre individuel pourquoi ce choix ? C’est un premier pas !
L’intérêt ne serait pas de toutes les lister ici, mais l’intérêt sera que nous nous posions toutes et tous cette question afin que chacun d’entre nous, se saisisse de SA réponse en fonction de ce qu’elle ou il vient y chercher ou/et y trouver… ou encore y déposer et y apporter !
Alors oui, bien sûr, ce qu’il se passe sur les médias sociaux et sur la toile en général, sont le reflet de ce qu’il se passe entre les individus en face à face et en dehors des écrans. Tout pareil….

“Qu’importe le flacon, pourvu qu’on est l’ivresse”…

“Qu’importe le flacon, pourvu qu’on est l’ivresse…” nous disait Alfred de Musset. Et si, avant toute chose, nous y mettions un peu plus de bienveillance dans ce flacon digital ?
Ce qui importe ici, vous l’aurez saisi, c’est de prendre toute la mesure de l’importance, que nous accordons toutes et tous, à nos échanges humains. Que cela soit au travers de différents réseaux sociaux, plus comme opportunités ou occasions de sortir de l’ombre pour oser aller vers la “lumière”. (Une lumière qui peut tout à fait être bienveillante en réalité).
Parce que l’on oublie trop souvent que lorsque l’on écoute et que l’on laisse s’exprimer ces peurs ou ces craintes relationnelles, qui s’agitent en nous, on peut passer à côté d’occasions exceptionnelles de rencontrer l’autre. On se prive de réactions spontanées qui font de nous des êtres humains et des êtres de relations. Sans compter, que toutes celles et ceux qui passent du temps et de l’énergie à écrire ou créer ces contenus lus ou consultés en silence, apprécieraient de savoir ce que leurs lecteurs en pensent ou en font :

  • pour le plaisir de l’échange,
  • le plaisir d’évoluer et d’apprendre,
  • le plaisir de pouvoir faire grandir leur pensée,
  • et aussi pour savoir que leurs contenus sont lus,
  • pour découvrir ce que leurs contenus apportent à ces lecteurs,

Bref, afin qu’au delà de la création de lien, nous puissions toutes et tous devenir des Créateurs de Valeurs.
Ne perdons pas cela de vue… Jamais ! Je ne sais pas ce que vous ne pensez… Mais, c’est l’Humain et uniquement l’Humain qui donne le sens, la direction de l’évolution de la qualité des relations et des choses…  C’est rien d’autre que l’humain. C’est à nous de donner du sens, LE sens qui nous convient et qui sera porteur pour développer notre zone de confort, et afin de ne pas rester pétrifié(e) dans une zone de danger illusoire.

Et si nous sortions un peu de notre zone de confort, pour voir ?

Ce n’est pas si simple en réalité…. Je ne le sais que trop, à la lumière des témoignages de toutes celles et ceux que j’accompagne. “Parfois, lorsque l’on ne sait pas faire, on ne préfère rien faire plutôt que de faire mal”.
Pourtant, sortir de notre zone de confort, chacun à son rythme, avec parcimonie en fonction de ses objectifs, de ses projets et de sa sensibilisation au thème évoqué, peut être un bon moyen de prendre confiance avec sérénité. Etre seul, face à son ordi ou son smartphone, n’est pas une fin en soi.

Et certes, cela nous renvoi à une sorte de nébuleuse parce que l’on peut avoir l’impression de “parler” dans le vide quand on commence à commenter des posts ou des contenus divers, mais lorsque l’on voit que les conversations s’enchaînent à partir et rebondissent à partir de la nôtre, c’est un vrai kiffe… Cela procure une réelle satisfaction. Cette sensation de “vide”, souvenez-vous ! Nous l’avons tous connue les premiers temps de l’existence des répondeurs téléphoniques.  Souvenez-vous… (Bon, je vous préviens, ça va pas nous rajeunir, cette histoire) A l’apparition des premiers répondeurs téléphoniques, c’était pareil. Personne ne laissait de message les premiers temps, parce qu’on se sentait tout bête à parler dans le vide. Et puis, petit à petit, on s’est aventuré à le faire. Puis, à ce moment là, quand on s’aventurait à le faire, une sensation de vide nous envahissait et nous étions décontenancé. Puis, on s’y est habitué. Et maintenant, cela nous paraît normal de laisser un message, on le fait sans même s’en rendre compte ! Vous êtes d’accord avec moi ? Parler dans le vide… Quelle drôle d’idée !!! Et pourtant, celui qui arrivait chez lui, avec des messages audio à écouter, était ravie d’avoir ce répondeur qui lui permettait de pouvoir prendre connaissance de ces appels, malgré son absence. Et le lien relationnel était conservé…
Et bien, vous exprimer sur les réseaux sociaux pour donner votre avis, quel qu’il soit, même pour dire uniquement “Merci !”, c’est le même principe. Et un jour, vous ne le ferez sans même vous en rendre compte, comme pour le répondeur vocal. Testez-donc ! Vous vous en ferez votre propre opinion.

A vous de jouer ! Action vers les conversations digitales…

Alors, si nous commencions à regarder un peu plus souvent la partie pleine du verre ? A regarder les avantages au lieu des inconvénients que peut vous apporter le fait de vous engager davantage ? Et si vous testiez pour voir ?

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A très bientôt et merci de votre lecture,

Corinne Blanc Faugère
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