Chaque être humain est comme un iceberg !
Une si petite partie apparente pour une si grande partie cachée…
Bilan actuel et sociétal :
Nous vivons aujourd’hui dans une société de l’immédiateté, visuelle et superficielle : réseaux sociaux, communication rapide, images, likes…
Que cela nous convienne ou non, cela tend à mettre en valeur la surface de l’humain : ses apparences, ses succès visibles et apparents.
De plus, cela incite à minimiser ce qu’il y a en profondeur : émotions complexes, doutes, peurs, échecs, failles…
Pourtant, cette « partie immergée » est souvent déterminante.
C’est elle qui nourrit nos valeurs, notre résilience, nos motivations profondes, nos blessures, notre créativité, nos capacités à empathie et à relation véritable.
Ne pas la reconnaître, c’est réduire l’être humain à une façade.
Et c’est s’exposer à l’épuisement, au mal-être, aux failles invisibles se manifestant en stress, burn-out, anxiété.
Cette métaphore de l’iceberg pour nous rappeler qu’il est essentiel de considérer l’humain dans son entièreté de reconnaître, de préserver et nourrir ce monde intérieur, en soi autant chez l’autre.
Une étude sérieuse récente en parle !
Une étude publiée dans la revue “Journal of Personality and Social Psychology ” en 2015, menée par Silvia et O’Brien a exploré les bénéfices psychologiques de la conscience de soi (“self-awareness”) et de la reconnaissance de l’existence de son monde intérieur.
Résultats principaux de cette étude :
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Les individus ayant une conscience accrue de leurs émotions profondes (sentiment, pensée, motivation) déclaraient un niveau de bien-être nettement plus élevé que la moyenne.
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Cette conscience de soi était corrélée à une meilleure régulation émotionnelle, une plus grande authenticité dans les relations, et une plus forte résilience face aux difficultés.
Ainsi, cela valide l’idée que creuser sous la surface est nécessaire. S’accorder du temps pour explorer ses pensées, revisiter ses émotions, s’accepter dans sa vulnérabilité, permet non seulement de mieux se connaître, mais aussi de mieux vivre et mieux interagir avec les autres.
Et puisque l’être humain est un être de relation, nous ne pourrons pas très longtemps garder notre intérieur uniquement pour nous-même… Cela créera rapidement une dissonance et des troubles émotionnels inconfortables…
Exemple concret illustrant le processus de “l’iceberg humain” :
Séverine, cadre dans une PME, toujours souriante, appréciée de son équipe, semblait tout maîtriser. En apparence, une force tranquille.
Pourtant, elle traversait une période difficile : angoisse liée à des responsabilités invisibles (soucis personnels, pression interne, peur de décevoir).
Alors, un accompagnement en coaching introspectif l’a amenée à explorer ce monde intérieur caché. Elle a pu identifier les origines de son stress, revisiter son rapport à l’échec, ses croyances limitantes (« je dois paraître compétente à tout prix »).
Cette prise de conscience lui a permis de mieux gérer son perfectionnisme, d’oser déléguer, d’exprimer ses besoins, et finalement d’installer une qualité de vie au travail renouvelée.
Cet exemple illustre bien “l’effet iceberg humain”.
Ce qui semblait solide à l’extérieur était fragile à l’intérieur. Et cette fragilité ignorée finissait par ruiner l’efficacité et le bien-être de cette Séverine, une personne digne de respect, au d’être une professionnelle consciencieuse.
Mon conseil :
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Prenez régulièrement un moment d’introspection, ne serait-ce que quelques minutes par jour, pour ressentir, reconnaître et nommer ce qui est caché : une émotion, un souhait, une peur, un doute.
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Exprimez-le, selon vos possibilités : par écrit, en parole, en confiance – avec quelqu’un de sûr et/ou dans un cadre bienveillant. Soyez conscient que vous ne cherchez pas à être conseillé.e, mais “à laisser sortir”, à vous exprimer.
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Accueillez cette partie cachée sans jugement, et avec bienveillance ; reconnaissez-la comme une source de richesse et de singularité, et surtout pas comme une faiblesse.
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Offrez cette posture aux autres : à votre tour, écoutez les autres avec attention, sans solution hâtive, pour que l’autre puisse dévoiler sa profondeur, à son rythme.
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Cultivez une vulnérabilité consciente : la vulnérabilité n’est pas un défaut, c’est un potentiel à explorer, une sensibilité humaine qu’il est essentiel de reconnaître, une manière d’avancer vers sa propre maîtrise émotionnelle car nous ne sommes pas des robots, mais des être ressentants 🙂
Et si on en parlait ensemble ?
Si vous vous sentez touché.e et concernée.e par cet article, nous pourrions en parler ensemble, en toute simplicité et en toute bienveillance, qu’en pensez-vous ?
Je vous propose un coaching-découverte individuel, par téléphone ou en visio, de 30 min, que je vous offre, afin de discuter ensemble sur la manière dont je pourrai vous aider.
Nos amis burkinabais disent souvent que : “le plus grand des voyages commence toujours par un pas”, alors, si vous faisiez ce premier pas vers vous-même, que se passerait-il ?
A très bientôt pour des aventures toujours plus humaines 🙂
Et si vous aviez “l’Humain Digital Attitude” ?
Si vous pensez que quelqu’un de votre entourage pourrait être concerné par cet article, je vous remercie de lui partager, cela pourrait peut-être l’aider !
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